quimbre

La musique traditionnelle marocaine trouve ses racines à travers son histoire et ses racines millénaires.

Dans ce pays ou il est facile de perdre dans sa gastronomie, ses paysages à couper le souffle, son architecture exceptionnelle, la musique marocaine accompagne toute la vie du Maroc.

La musique est présente au Maroc depuis plusieurs siècles, elle évolue avec les époques.

On trouve la musique chaâbi et l’aita des plaines atlantiques (Doukkala-Abda, Chaouia-Ouardigha, Rehamna…), le melhoune, l’andaloussi des grandes villes (Meknès, Fès, Salé, Tétouan, Oujda…) le Gnawa qui s’étend sur les régions d’ Essaouira, El Jadida et Marrakech ou encore le hassani dans le Sahara marocain. On trouve aussi la musique amazighe comme la Aarfa du Rif, et Reggada des Béni-Snassen ( Oujda, Berkane, Taourirt..) au nord-est du Maroc et dans tout l’Oriental de manière générale, le ahidous du Moyen Atlas et l’awash du Souss. Chaque genre et groupe musical est constitué de sous-groupes régionaux, et est en outre divisé entre musique « moderne » et « traditionnelle ».

Les marocains utilisent des instruments de musique typique depuis des générations.

L’un d’eux est précisément ce qu’on appelle le « Guembri« , une sorte de guitare-tambour avec des cordes en boyau animal et la caisse de résonance entièrement en bois utilisé principalement dans la musique gnawa.

Il y a également :

le Taɣanimt, une flûte de roseau utilisée comme accompagnement de chants ;

le Mizwid, très attribuable à une cornemuse et appelé ainsi parce qu’il ressemble à un «sac de nourriture»;

le Tabl, un tambour cylindrique double face qui se positionne verticalement sur le corps pour être joué debout;

les Qaraqib, castagnettes en métal de bonne taille qui peuvent être tenues et jouées directement d’une seule main.

Ces différentes musiques sont jouées pour des occasions et événements divers.

Par exemple:

  • Le « melhoun » est une musique traditionnelle qui date du XIIe siècle. A l’origine, c’est une musique qui se transmet par la parole avec des poèmes qui chantent la vie quotidienne dans les médinas. Cette forme s’est ensuite accompagnée d’instruments tels que le « oud » (de la famille des instruments à cordes pincées, proches du luth) ou le « bendir » (instrument à percussion).
  • Le chaâbi est une musique de fête que l’on joue souvent dans les mariages. Des textes légers sont chantés par des chanteurs de charme. Le tambour en céramique « derbouka » retentit alors dans ces événements. 
  • La « dakka marrakchia » : musique rituelle et folklorique typique de la ville de Marrakech. Ces sons ont souvent une fonction religieuse puisque le nom du Dieu « Allah » est invoqué de façon à prévenir d’éléments que l’on craint comme la sécheresse ou les tempêtes.
  • La musique des gnaoua, arrivée de l’Afrique subsaharienne par les caravanes, possède une rythmique toute particulière. Le « guembri » est l’instrument principal de  de ces sonorités uniques.

L’une des places mythiques au Maroc est la place Jemaa El-fna où l’on peut trouver des groupes et des danseurs qui animent les lieux.

Source:

https://www.marrakech-private-resort.com/musique-instruments-traditionnels-marocains/

https://ranchdediabat.com/fr/blog/7/musique-marocaine-histoire-et-origines