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PRÉSENTATION DE L’ASSOCIATION SOS VILLAGES D’ENFANTS

 

Voici SOS Villages d’Enfants croit en la capacité de l’enfant à dépasser ses traumatismes et à s’insérer positivement dans la société. Si on lui permet d’évoluer dans un cadre de vie favorable. SOS Villages d’Enfants offre à ces êtres, abandonnés pour la plupart, un environnement de vie familial et éducatif structuré.
Cette association est active depuis 30 ans au Maroc.

Ainsi, Même si une famille éprouve des difficultés, la place d’un enfant est au sein de sa cellule biologique. Lorsqu’on met un enfant au monde et qu’on l’abandonne, on le prédestine à une vie de souffrance et de violence. Il est très difficile pour un enfant abandonné de faire sa place dans la société, car ils restent des enfants qui sont tolérés mais pas acceptés.

Effectivement On vit dans une société qui a comme valeurs fondamentales la solidarité et l’entraide. Les gens aident en effet, mais est-ce qu’ils acceptent ces enfants, est-ce qu’ils les reconnaissent vraiment comme leurs égaux? NON.

Un exemple: on se bat tous les jours pour faire accepter nos dans des stages. Lorsqu’on contacte des entreprises, on se heurte souvent à des réactions telles que « ce ne sont pas des délinquants? Ils n’ont pas de comportements agressifs? », NON, ce sont des êtres humains comme vous et moi.

SOS Villages d’Enfants existe au Maroc depuis 1985. Elle compte déjà 30 ans d’expérience auprès des enfants abandonnés et des familles en situation précaire. Leurs actions s’orientent autour de deux axes:
une mission de base traditionnelle qui est la prise en charge d’enfants sur le long terme.
le « Programme de Renforcement de la Famille » mis en oeuvre afin d’offrir aux familles la possibilité d’arriver.
A terme, à subvenir elles-mêmes à leurs besoins afin de mener une existence autonome.

1) LES ENFANTS SOS:

Egalement Ils recueillent des enfants abandonnés dans les orphelinats et ils les place dans un village SOS où ils sont confiés à une maman. Ils grandissent dans une maison avec des frères et sœurs. En fonction des places disponibles dans les villages, des demandes sont faites aux orphelinats de la région en termes de nombres et d critères d’âge et de sexe.

Mais Il est très important de noter que les villages sont mixtes, comme l’est la société en général, et que les filles comme les garçons sont admis. Les orphelinats proposent des dossiers d’enfants. Il n’y a aucun soucis pour trouver des garçons, ce qui n’est pas le cas des filles. Celles proposées ont souvent un lien de famille, ce dont les kafils ne veulent pas car ils préfèrent des enfants sans attaches biologiques. Le travail est fait dans ce sens car s’il y a déjà un lien familial. Cela peut servir de base pour tenter de réintégrer l’enfant au sein de sa famille.

Il y a déjà eu des enfants âgés de quelques heures à peine et les plus âgés ne doivent pas avoir plus de 5 ans. Ils veulent absolument que l’enfant soit dans le Village SOS à l’âge où il doit commencer sa scolarité Il y a un suivi très strict de sa scolarité. C’est ce qui va permettre à l’enfant de se construire un avenir. C’est une grande priorité.

2) LES MAMANS SOS:

Surtout Ce sont des femmes de 35 ans, sans attaches ni charges familiales et qui ont au moins le niveau bac. Elles ont pour mission de prendre soin des enfants que les juges ont confiés à l’Association selon une procédure de placement provisoire.

Comme n’importe quelle mère, elles restent 24h/24 avec les enfants, s’assurant de leur bien-être et du suive de leur scolarité. Elles ont la particularité d’être des salariés de l’association et donc d’avoir un jour de repos par semaine et 1 mois de congés par an. Mais être maman SOS est un engagement durable qui exige un investissement total. C’est pourquoi des formations sont organisées pour les mamans afin de les aider à faire face aux difficultés qu’elles pourraient rencontrer.

Lorsqu’elles travaillent avec une maman SOS, c’est comme si elle avait porté l’enfant qui lui a confié. En tout cas elle porte le projet d’admission. Elle commence par lui rendre visite à l’orphelinat afin de tisser avec lui les premiers liens.

Lors de la deuxième étape, l’enfant est placé une semaine au sein de sa future famille. C’es l’occasion pour sa future mère de constater ses compétences, ses lacunes, ses particularités sue lesquelles elle pourra s’appuyer afin de faciliter son intégration. Ensuite les mamans SOS mettent en place l’arbre de vie: un cahier qui retrace toute la vie de l’enfant partir du moment ou il arrive dans le village. Dès l’admission beaucoup de photos sont prisent pour que, lorsque l’enfant grandit, il il puisse connaître son histoire et les moments forts de son arrivée.

3) LA VIE AU VILLAGE

C’est un véritable lieu d’habitation. L’enfant va à l’école publique tous les jours. S’il a des problèmes de santé, la maman l’emmène au dispensaire. De nombreuses activités sont également proposées aux enfants. Ils vont faire du sport à la maison des jeunes, des activités musicales, théâtrales, sportives, comme dans n’importe qu’elle famille. Chaque enfant est pris en considération avec sa particularité.

La mère a un budget qui lui est alloué pour faire les courses et s’occuper de ses enfants. Tout est bien sûr minutieusement encadré et structuré.

a) LA KAFALA

La kafala est un moyen de lutter contre les abandons mais elle a des limites, puisqu’elle peut être rompue à tout moment. C’est un problème social terrible. D’après ce qui est rapporté dans les orphelinats, il y a environ 20% de retours d’enfants après une première kafala.

C’est énorme! Les raisons de ce double abandon sont parfois révoltantes: « je vais partir en vacance e je n’ai pas comment le garder », « je pensais qu’il était sage »… C’est un problème très important pour lequel se bat le collectif kafala.

b) LES SOLUTIONS

En outre La meilleure solution est qu’au plus haut niveau de l’état, on se préoccupe d’améliorer la loi sur le kafala, en mettant en place un système de familles d’accueil. La place d’un enfant est d’abord dans une famille, et ensuite dans une institution. A l’heure actuelle, SOS Villages d’enfants est la meilleure institution qui prend en charge les enfants et qui leur offre une famille de substitution.

Afin de faire évoluer la situation, il faut que le ministère des Habous se sente concerné, car le problème ne peut être résolu qu’à travers son aspect religieux. Des prêches dans des mosquées pour expliquer les choses, pourraient faire changer les mentalités. Dans le collectif Kafala, beaucoup de oulémas ont un discours progressiste et leurs paroles peuvent convaincre les gens.

4) LES COÛTS ET LES AIDES

Aujourd’hui, les subventions de l’état représentent seulement 3% du budget de l’association. C’est très peu au vue des charges et des besoins.
Afin de survivre le travail est fait sur 3 volets. la collecte de fonds auprès des entreprises sur la base de partenariats. Le travail est beaucoup fait aussi avec les fonds publics, notamment avec l’INDH.

Il y a également des aides avec le grand public à travers le système de parrainage. En moyenne, la prise en charge d’un enfant à SOS Villages d’Enfants dure 18 ans. Donc en devenant parrain et en donnant 100 DH par mois, cela va permettre à l’association de pouvoir fonctionner « sereinement ».

5) LE PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA FAMILLE

Donc Le travail se fait surtout avec des familles monoparentales. Il y a beaucoup de veuves, de femmes divorcées, de mères célibataires. C’est partir d’un réseau d’associations locales que sont proposé à ces femmes des formations, de leur permettre de s’organiser en coopératives, de leur offrir les moyens pour qu’elles puissent produire et vendre leurs produits.

6) LES ZONES D’ACTION

A partir des études de l’INDH, sont déterminé où se trouve la population qui présente la plus grande prévalence de vulnérabilité.

A Casablanca, l’association est présente dans les bidonvilles de Sidi Moumen, de Hay Mohammadi, de Sidi Bernoussi, des zones identifiées par l’INDH.
Le travail se fait beaucoup également avec les jeunes qui seront demain un soutien important pour la famille.

sources: Musicalement Vôtre, Sofia Benjelloun Amri